Rolex Learning Center (S A N A A) Ecole Polytechnique Lausanne

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l’Ecole polytechnique de Lausanne (EPFL)


L’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) est un institut de recherche et une université à Lausanne, en Suisse, spécialisé dans les sciences


Le Rolex Learning Center

un projet de Kazuyo Sejima + Ryue Nishizawa – S A N A A

l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne, a été inauguré le 22 février 2010.


Le Rolex Learning Center est avant tout une bibliothèque et un espace d’apprentissage consacré à la culture du savoir selon différentes méthodes.


Il possède l’une des plus grandes collections de littérature scientifique en Europe, avec plus de 500 000 volumes. En outre, une gamme intéressante de nouvelles technologies pédagogiques dans le bâtiment, ainsi que la disposition elle-même, constituent des innovations pour l’approche du public en matière de textes et d’apprentissage.


Le campus de cette école d’ingénieurs, prisée des étudiants étrangers, mise sur l’innovation. Inauguré en 2010, le bâtiment futuriste Rolex Learning Center, dotée d’une bibliothèque de 900 places. Financé par la Confédération et par de grandes entreprises suisses, ce centre dispose d’une des bibliothèques les plus importantes d’Europe pour la collection imposante d’ouvrages scientifiques.


Le Rolex Learning Center est avant tout une bibliothèque et un espace d’apprentissage consacré à la culture du savoir selon différentes méthodes. Il possède l’une des plus grandes collections de littérature scientifique en Europe, avec plus de 500 000 volumes. En outre, une gamme intéressante de nouvelles technologies pédagogiques dans le bâtiment, ainsi que la disposition elle-même, constituent des innovations pour l’approche du public en matière de textes et d’apprentissage.


Photographies par Iwan Baan.










Le Rolex Learning Center est également l’un des projets architecturaux les plus emblématiques de la production du début de ce siècle. Il impressionne notamment par ses dimensions qui relèvent d’un grand défi technique dans leur réalisation et conception. La RTS (média principal de Suisse) résume le projet par quelques chiffres disponibles sur leur site, que je trouve révélateurs:

– le site couvre 88’000 m2. Le bâtiment occupe 20’200 m2 pour une surface de sol de 37’000 m2 (parking en sous-sol).

– les deux coques qui composent le sol du bâtiment comportent 11 arcs sous-tendus de 30 à 90 mètres de long, fixés par 70 câbles souterrains. 1400 moules différents ont été nécessaires pour suivre la géométrie des coques

– le coulage du béton s’est fait en deux étapes : au printemps 2009, la petite coque de 800 m3 puis, en juillet, la grande de 4300 m3. Cette étape a nécessité un ballet incessant de bétonneuses et d’ouvriers pendant 48 heures non-stop

– les façades de verre représentent 4800 m2. Les double vitrages ont plus de 4 cm d’épaisseur. Il y a 14 formes de vitres différentes

– l’isolation au toit affiche une épaisseur de 20 cm, celle du sol fait 35 cm

– la bibliothèque multimédia offre 500 000 volumes, surtout scientifiques, dont 50 000 en libre accès. A cela s’ajoutent 10 000 revues scientifiques en ligne et 17 000 livres numérisés, ainsi qu’un système de prêt et de recherches bibliographiques de pointe

– côté restauration, les usagers ont le choix entre un cyber café de 53 places, un self-service de 128 places et un restaurant de 80 places, sans compter les terrasses extérieures

– 860 places de travail sont à disposition des étudiants. Les usagers peuvent encore profiter d’une librairie dotée d’une banquette de lecture originale, d’une agence bancaire futuriste et de divers services de conseil

– 110 millions de francs suisses pour le projet; 50 furent financés par les sponsors, sept grandes entreprises suisses (Rolex, Crédit suisse, Novartis, Logitech, Nestlé, Losinger, SICPA) et 60 par la Confédération.




 

https://youtu.be/v57KDwRpJVk


ARTE Architectures – Le Rolex Learning Center EPFL


Situé au centre du campus de l’EPFL et de son nouveau hub, le bâtiment est essentiellement une structure continue répartie sur le site. Le bâtiment est de plan rectangulaire, mais semble être de forme plus organique en raison de la façon dont son toit et son sol ondulent doucement, toujours en parallèle. Avec peu de supports visibles, le bâtiment touche légèrement le sol, laissant une étendue d’espace libre en dessous, qui attire les gens de tous les côtés vers une entrée centrale.

L’aspect le plus audacieux de la nouvelle bibliothèque est son manque de limites physiques. Le grand espace ouvert est défini par sa géographie artificielle. Il regroupe des zones calmes et silencieuses le long de ses collines et de ses pentes, plutôt que de proposer des salles de travail traditionnelles cloîtrées. En plus de fournir des espaces sociaux et un auditorium impressionnant, le bâtiment se prête à la création de zones calmes et silencieuses, des zones séparées acoustiquement créées par des changements de hauteur.


Les pentes, les vallées et les plateaux à l’intérieur du bâtiment, ainsi que les formes créées par les patios, contribuent tous à ces délimitations d’espace sans obstacles. En outre, des grappes de «bulles» vitrées ou murées constituent de petites enceintes destinées à permettre aux petits groupes de se rencontrer ou de travailler ensemble.

À l’intérieur, les collines, les vallées et les plateaux formés par l’ondulation rendent souvent les bords invisibles du bâtiment, même s’il n’y a pas de barrière visuelle entre les zones. Au lieu des marches et des escaliers, il y a des pentes douces et des terrasses.

Clairement, mais sans cloisons, un domaine d’activité cède le pas à un autre. Les visiteurs se promènent dans les courbes douces, ou peut-être se déplacent-ils dans l’un des «ascenseurs horizontaux» spécialement conçus, d’élégants bacs en verre, dont l’ingénierie est adaptée au design des ascenseurs quotidiens.

La topographie confère une fluidité extraordinaire au plan ouvert flexible du bâtiment – un flux accentué par quatorze vides dans la structure, de dimensions variables. Celles-ci sont vitrées et créent une série de « patios » extérieurs légèrement arrondis, comme les architectes les décrivent. Les patios sont des espaces sociaux et fournissent un lien visuel entre l’intérieur et l’extérieur. Ils font vraiment partie du bâtiment.

Nous n’avons pas créé un espace normal d’une pièce, mais avons intégré des patios et de la topographie pour organiser le programme de manière à ce que chacun soit séparé et connecté en même temps. Le grand espace d’une pièce ondule de haut en bas, créant un espace ouvert sous le bâtiment afin que les gens puissent se rendre au centre du bâtiment. Cela nous a permis de faire une entrée principale au centre du bâtiment.
SANAA – Le Rolex Learning Center est un bâtiment à haute efficacité énergétique qui, pour sa faible consommation d’énergie, a reçu le label convoité Minergie – le standard utilisé en Suisse pour mesurer l’excellence environnementale des bâtiments.


















Learning DAHU – performance de la Cie Philippe Saire à l’EPFL


Liens :  https://arcspace.com/feature/rolex-learning-center/


Liens : https://www.floornature.eu/sanaa-rolex-learning-center-epfl-suisse-5210/


Liens : https://www.floornature.eu/sanaa-rolex-learning-center-epfl-suisse-5210/


 

 

Virginie Maneval

Je suis la Fille de Jean Benjamin Maneval, célèbre architecte urbaniste qui a notamment créé la Bulle Six Coques, une maison en plastique des années pop. Vous pouvez aussi me retrouver sur ma page Facebook Bubblemania.fr ou sur ma page La Bulle Six Coques de Jean Benjamin Maneval.

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