Véhicules ISO Rivolta BMW Isetta (1953-1962)
Recette BMW du succès dans la décennie d’après-guerre: quatre roues et un toit. L’Isetta est devenu sociable à travers des stars comme Elvis Presley et a sauvé la marque !
ISO – Isetta
par la firme italienne ISO Rivolta
Production
ISO Italie : 1 000 environ de 1953 à 1956
ISO Romi Brésil : 3 000 environ de 1955 à 1959
Velam France : 7 115 de 1955 à 1957
BMW UK Grande-Bretagne : 30 000 de 1957 à 1962
BMW Allemagne : 136 567 de 1954 à 1962
Iso Isetta Turismo (1953 -1954-1955)
avec un moteur à essence deux temps à deux temps de 0,25 litre (7 kW / 10 ch)
BMW Isetta 250
avec moteur monocylindre à quatre temps de 0,25 litre (9 kW / 12 ch)
BMW Isetta 300
avec un moteur essence monocylindre à quatre temps de 0,3 litre (10 kW / 13 ch)
BMW 600
avec un moteur à essence quatre cylindres de 0,6 litre (14 kW / 19,5 ch).
L’italien Renzo Rivolta, patron d’Iso SpA Refrigeratori de Milan, fabrique en 1950 des réfrigérateurs. La baisse de vente de ses réfrigérateurs (Isothermos) amène Renzo Rivolta à se tourner vers des scooters. Cependant, la concurrence de Vespa et Lambretta le force à changer ses plans. Il donne alors carte blanche à Gobini pour concevoir un véhicule totalement original, capable de transporter deux adultes et un enfant, ainsi que quelques bagages, en toute sécurité. Parallèlement, l’ingénieur Ermenegildo Preti brevete en 1950, un prototype de véhicule de forme ovoïde avec une porte frontale et trois roues.
C’est ainsi qu’en 1952, les ingénieurs Ermenegildo Preti et Pierluigi Raggi sont mandatés par Rivolta, à la place de Gobini, et imaginent un petit véhicule mû par un moteur de motocyclette, aux formes modernes et pratiques, qui reprenait les traits du prototype, mais cette fois à quatre roues pour plus de stabilité. Preti dit avoir été inspiré par un avion-cargo pour dessiner l’avant. Le nom qui lui est donné est Isetta, c’est-à-dire petite ISO. L’automobile fait sensation au salon de Turin 1953. Grâce aux solutions adoptées, la voiture est proposée à un prix compétitif. Elle suscite beaucoup d’intérêt comme voiture de ville.
Les journalistes de l’époque, lors de leurs essais de l’Isetta, sont agréablement surpris par la sensation d’espace que procure la voiturette. Un communiqué de presse indique même que les grandes fenêtres en Plexiglas permettent une vue dégagée dans toutes les directions. Il y a des poignées pour ouvrir le toit et se découvrir au soleil. Deux adultes et un enfant peuvent s’asseoir confortablement sur la banquette. Cependant, afin d’éviter les mouvements dans la cabine, le levier de vitesses est situé sur la gauche et les autres contrôles manuels sont commodément regroupés sur la colonne de direction.
Après des débuts très difficiles en Italie où sa production reste confidentielle en raison de la concurrence de la Fiat 500, cette voiturette originale voit sa licence de fabrication cédée en 1955 à plusieurs constructeurs, dont BMW en Allemagne, alors que sa fabrication s’arrête cette même année en Italie. C’est d’ailleurs ce modèle qui assure la survie de la marque allemande au bord de la faillite au milieu des années 1950. Lorsque trois Isetta remportent les trois premières places à l’indice des performances des Mille Miglia, en 1954, des observateurs de BMW sont impressionnés et en parlent à la firme, qui cherche à ce moment un second souffle. La guerre a détruit non seulement la majeure partie des unités de production, mais aussi laissé sous contrôle soviétique ses usines de l’Est. La petite BMW Isetta se vend bien au début, en raison de sa faible consommation de carburant dont les prix ont fortement augmenté dans les années 1950, et en particulier en 1956, lors de la crise du Canal de Suez. Velam, en France, et ISO Romi, au Brésil, sont également intéressés par la voiturette.
1955 – 1962 BMW Isetta 250
L’Isetta est l’une des Microcitadines
Les plus populaires produites après la Seconde Guerre mondiale, à un moment où les trajets à courte distance sont privilégiés. Nombre de personnes n’ont pas les moyens de s’offrir de grosses automobiles et se tournent vers les scooters ou les motos. Bien que le design original soit italien, d’autres séries ont été produites en Espagne, Belgique, France, Brésil, Allemagne et Royaume-Uni. En raison de sa forme ovoïde, cette micro-citadine est connue dans les pays anglo-saxons sous le nom de Bubble car , appellation utilisée par la suite pour d’autres véhicules.
En Allemagne, En France, on la surnomme familièrement le pot de yaourt , en raison de la couleur blanche généralement utilisée et pour sa ressemblance avec les pots de yaourt en verre de l’époque. L’Isetta est devenue une figure emblématique des années 1950, notamment pour ses formes, mais également en raison de certaines personnalités qui l’ont achetée, comme Elvis Presley ou Cary Grant.
BMW Isetta 300
3D
Isetta – Documentation Technique :
..Quelques Photos du remontage d’une Isetta
BONUS
BMW Isetta Whatta Drag (1959) avec 730 CV Chevrolet V8 moteur
La « Whatta Drag » BMW Isetta
Une BMW Isetta de 1959 fortement modifiée sera vendue aux enchères par RM Auctions.
La Isetta unique est propulsée par un moteur Chevrolet V8 suralimenté produisant environ 730 ch (544 kW) transférés aux roues grâce à une boîte manuelle à deux vitesses. Il dispose de freins à disque à double circuit avec une barre d’équilibre AP, tandis que la suspension est prise à partir d’un M3. Les roues avant sont enveloppées de pneus BF Goodrich G-Force, tandis que la roue de course arrière custom de 18×13 pouces est dotée d’un pneu Sumitomo HTRZ II. Bien que développé pour être entièrement fonctionnel, le véhicule est strictement pour le spectacle et ne devrait pas être utilisé sur les routes ou la piste parce que la «quantité massive de couple produit par le moteur Chevrolet 502 peut être dangereuse si elle est mal conduite. La BMW Isetta Whatta Drag de 1959 devrait rapporter entre 75 000 et 100 000 USD.
HEINKEL – Kabine 150 (1956)
La production a débuté en mars 1956 avec la Kabine Model 150, en utilisant le monocylindre à quatre temps de 174 cm3 et 9,2 chevaux qui propulsait le scooter Heinkel Tourist. En octobre de 1956, Heinkel a présenté le modèle 153 de Kabine (avec trois roues) et le modèle 154 de Kabine (avec quatre roues), tous les deux avec des moteurs de 204 cc. Les moteurs de ces modèles ont ensuite été réduits à 198 cc à des fins d’assurance.
La Kabine avait un corps d’unité en acier . L’accès à l’intérieur se faisait par un avant ouvrant. Afin de ne pas enfreindre le brevet d’Iso Rivolta utilisé sur l’Isetta , le volant n’a pas été articulé vers l’extérieur avec la porte pour faciliter l’accès des passagers. Cependant, il comportait une marche arrière, contrairement à d’autres voitures à bulles . Le toit ouvrant en tissu sert de trappe d’évacuation d’urgence si la seule porte à l’avant se coince dans une collision.
La Heinkel Kabine était une Microcar conçue par Heinkel Flugzeugwerke et construite par eux de 1956 à 1958. La production a été transférée sous licence à Dundalk Engineering Company en Irlande en 1958. Cependant, la licence a été retirée peu après en raison d’un mauvais contrôle de qualité. La production a redémarré en 1960, toujours sous licence, sous le nom Trojan 200 par Trojan Cars Ltd. au Royaume-Uni, et a continué jusqu’en 1966. Heinkel Kabines a également été assemblé sous licence par Los Cedros SA de 1959 à 1962. Comme Heinkel en Argentine, ils ont été construits aux côtés des micros Studebaker.
(1956) Heinkel Kabine 150
Heinkel Trojan 200 – 3 roues Bubble Car 1963.
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